« Economics, Security and Politics »: retour sur la journée d’étude du 23 mai 2019 à l’École Militaire

La Chaire Économie de Défense et l’IRSEM ont conjointement organisé une journée d’étude sur le thème « Economics, Security and Politics ». Cette journée a été particulièrement riche, autant par la qualité des interventions que par les échanges qui ont eu lieu. Une trentaine de personnes étaient présentes lors de cette journée.

Elisa Darriet, Chaire Économie de Défense, discours d’accueil
(Photo illustration: IRSEM)

Élie Baranets (IRSEM, Ecole Polytechnique), a présenté son livre “Comment perdre une guerre – Une théorie du contournement démocratique” publié aux éditions CNRS.

Elie Baranets, IRSEM, Ecole Polytechnique, “Comment perdre une guerre” (Photo illustration: IRSEM)

Puis, Stergios Skaperdas (University of California, Irvine) a présenté son travail de recherche portant sur le lien entre les interventions militaires et les conflits civils. Enfin, Alessandro Riboni (École Polytechnique, CREST) a discuté des liens entre guerre, capacité de l’État à lever un impôt et la construction de l’identité nationale.

Stergios Skaperdas (University of California, Irvine), “External Intervention, Identity, and Civil War” (Photo illustration: IRSEM)

Margit Bussman (University of Greifswald) a exposé, en début d’après-midi, son travail de recherche posant la question – appliquée à la France – de la relation entre les interventions militaires et les problèmes économiques. Précisément si le deuxième pouvait être une explication du premier : elle trouve une absence de causalité.

Margit Bussman (University of Greifswald), “France’s military interventions: Diversion from economic problems?
(Photo illustration: IRSEM)

Béatrice Boulu-Reshef (University Paris 1, CES) a présenté une étude en économie expérimentale sur l’importance de la distance sociale entre les membres d’un groupe (ou d’une société) vis-à-vis de la présence de conflits au sein même de ce groupe ou d’un groupe extérieur.

Pour conclure cette journée d’étude, Marion Mercier (University Paris Dauphine, LEDa) a exposé son travail sur l’effet de la migration sur les conflits au sein des pays de départ.

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